lundi 6 mai 2013

Le Féminin et le Masculin sacré



Le féminin sacré 

« L’énergie de la femme doit être honorée et manquer de respect à la femme revient à manquer de respect à la Tonanzina, à la Terre Mère.
Il est vital que les femmes reprennent leur pouvoir. Elles ont une connexion naturelle avec la Terre car elles enfantent et donnent vie au fruit du Ciel et de la Terre.
Attention cependant à ne pas rentrer dans des dérives féministes. La femme a autant besoin de l’homme qu’il a besoin d’elle. Si le Créateur a créée ces deux polarités d’énergie c’est parce qu’elles sont complémentaires et chacune a besoin de l’autre pour être dans le tout, dans l’unité.
 L’humanité ira mieux si l’énergie féminine se réveille et s’active en chacun pour s’harmoniser avec l’énergie masculine. »
 Selon les Ah Men, les grands prêtres Mayas, l’humanité traverse une période où Dieu serait plus féminin car nous sommes amenés à rentrer dans le cœur du centre de la galaxie, à pénétrer de nouveau dans la matrice cosmique pour renaître. Cette nouvelle naissance qui annonce l’arrivée dans le 6e soleil se fait également et surtout à l’intérieur de chacun. Chaque être vivant a sa part à jouer et est responsable de ce qu’il met en place pour changer et évoluer afin de renouer avec la Source en soi.

 Message d’une prêtresse maya  :
 « Chaque femme porte en elle la connexion directe avec la Déesse, avec la Mère éternelle, la mère divine, la mère de tous, l’origine de la création. Il est essentiel qu’en cette période de grand changement la reconnexion se fasse à l’intérieur dans le cœur de chaque femme.
La lignée des prêtresses a toujours été là pour initier les femmes à renouer avec cette énergie sacrée en chacune. Le temps est venu d’œuvrer tous ensemble pour ce grand réveil collectif.
Cette nouvelle ère commence avant tout dans le cœur où nous sommes invitées à réveiller et laisser exprimer qui nous sommes réellement. Dieu a caché un trésor infini dans le cœur et ce nectar divin se trouve en chaque être. Pour s’harmoniser avec cette nouvelle conscience qui s’éveille il suffit de réveiller cette énergie en soi et de vibrer dans le cœur de diamant afin d’Etre.
Là, tout est. Il n’y a rien à chercher ou à vouloir, il suffit d’être dans l’accueil en toute confiance. Ainsi chaque être deviendra quo-créateur avec l’Univers, avec Dieu.
En cette grande période de changement, la femme joue un rôle essentiel. Il lui revient de montrer le chemin avec son cœur. Le moment est venu de laisser derrière les peurs, les doutes pour que chaque femme incarne réellement la Déesse qui se trouve en elle. Il est temps également qu’elle lâche sa quête de reconnaissance et de pouvoir car tout est déjà là, en elle, il lui suffit de renouer avec son énergie sacrée.
La femme a une grande mission, par son énergie, elle invite les cœurs à s’ouvrir en toute confiance, telle une fleur qui éclot dans la lumière.
Pour le bien-être de l’humanité, il est essentiel que les femmes retrouvent leur pouvoir et leur liberté afin de pouvoir donner vie à qui elles sont réellement. Chaque femme est resplendissante comme la lune qui brille parmi les étoiles. Ce qui compte n’est pas la quantité de maquillage ou la marque que vous mettez mais de renouer avec l’énergie sacrée féminine en vous. C’est là que se trouve votre réelle beauté et celle-ci est éternelle. Lorsque la femme renoue avec la source sacrée de la vie en elle, l’âge n’a plus d’effets sur elle et elle est toujours belle. Tel est le secret de la femme. »
La délicieuse essence de la déesse est douce, lice, aimante. Elle caresse et nourrit. Sa seule présence apaise et soigne.
 A vous les femmes, vous êtes des flammes de lumières qui êtes venues en cette période charnière de l’humanité pour réveiller l’homme à la douceur, à la compassion et à l’amour.
 Par votre lumineuse présence apaisante et aimante vous apaisez les conflits et en sentant votre profonde vibration les hommes cessent leurs combats inutiles, les jeux de pouvoirs disparaissent progressivement. Grâce à l’amour et la douceur les énergies masculines de compétitivité, égoïsme, lutte et de pouvoir peuvent être transformées en amour, paix et lumière.
 Votre mission n’est pas forcément facile mais elle est belle et lumineuse. Nos grands-mères qui ont déjà rejoint le Cosmos nous aident, nous accompagnent et nous guident. En vivant, partageant et sentant à chaque instant cette essence en vous, vous éveillez les cœurs. Respectez et écoutez votre corps car en lui se trouve la Déesse, cette énergie sacrée que vous portez en vous.  Grâce à vous les fleurs du cœur de la déesse viennent se déposer sur terre et faire sentir la beauté de la Vie.
 Dieu est autant masculin que féminin, il est les deux énergies à la fois et la femme a besoin de l’homme, tout comme il a besoin de nous. Ainsi va la vie. Regardez les plantes, pour qu’elles vivent et s’épanouissent ces deux énergies complémentaires doivent être présentes et il en va de même pour toute forme de vie.
 Les femmes sont capables d’aimer totalement, elles peuvent sentir la pulsation de l’univers dans leur propre être car elles sont des déesses d’amour, des déesses qui sentent, perçoivent, respirent avec l’Univers dans tous ses aspects et toutes ses dimensions. Elles sont des déesses de la vie et par leur simple présence en étant en contact avec leur cœur, la vie fleuri.
Les cercles de femmes se reforment afin d’inviter les femmes à honorer leur pouvoir intérieur et leur essence divine. Sentez la présence de la Mère cosmique présente et bienveillante avec vous à chaque instant, à chacun de vos pas et gardez précieusement dans votre cœur la résonance avec vos sœurs les étoiles et l’amour infini de l’Univers et de la Terre Mère. »


D'avoir passé des nuits blanches à rêver
       Ce que les contes de fées vous laissent imaginer
D'avoir perdu son enfance dans la rue
Des illusions déçues passer inaperçues
D'être tombé plus bas que la poussière
et à la terre entière
En vouloir puis se taire
D'avoir laissé jusqu'à sa dignité
Sans plus rien demander
qu'on vienne vous achever
Et un jour une femme
dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules
Comme elle porte le monde
Et jusqu'à bout de force
Recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes
Puis un jour une femme
Met sa main dans la vôtre
Pour vous parler d'un autre
Parce qu'elle porte le monde
Et jusqu'au bout d'elle- même
Vous prouve qu'elle vous aime
Par l'amour qu'elle inonde
Jour après jour vous redonne confiance
De toute sa patience
Vous remet debout
Trouver en soi un avenir peut-être
Et surtout l'envie d'être
ce qu'elle attend de vous
Et un jour une femme
dont le regard vous frôle
Vous porte sur ses épaules
Comme elle porte le monde
Et jusqu'à bout de force
Recouvre de son écorce
Vos plaies les plus profondes
Vos plaies les plus profondes
Et un jour une femme
Met sa main dans la votre
Pour vous parler d'un autre
Parce qu'elle porte le monde
Et jusqu'au bout d'elle- même
Vous prouve qu'elle vous aime
Par l'amour qu'elle inonde
Par l'amour qu'elle inonde
Et un jour une femme
Dont le regard vous touche
Porte jusqu'à sa bouche
Le front d'un petit monde
Et jusqu'au bout de soi
Lui donne tout ce qu'elle a
Chaque pas chaque seconde
Et jusqu'au bout du monde
Jusqu'au bout du monde...
Jusqu'au bout du monde ...






( Volonté supérieure, Conscience-flèche, Intelligence du
Cœur, Purusha, Ordre naturel des choses, Plan divin, Dharma)

Le Masculin Sacré comment se définit-il ?

Tout comme le complément parfait du Féminin Sacré, il est le dynamisme, l’ensemencement, la force et la stabilité dans la version subtile lumineuse et persistante du temps.

Dans ce contexte spirituel, pour que la femme puisse avoir la fonction ‘d’accoucheuse’, et jouer par-là même son rôle initiatique, il est demandé de ne pas oublier que la mise au monde n’est pas issue d’une seule polarité physique et subtile…

Le Masculin agit au cœur du Féminin tandis que le Féminin fermente le Masculin.  Il nous faut dès lors considérer le Principe Christique comme notre culture nous y invite. 

 Ce principe  n’est-il pas mis en relief par les épousailles mystiques avec  notre humanité, et, de ce fait, avec le Principe Féminin, en la personne même de Myriam de Magdala ?  L’archétype du réceptacle, – voire de la coupe véritable Graal que représente notre humanité entière -, n’a-t-il pas été révélé par Myriam ?  De même, il y a eu un espace d’accueil pour qu’un souffle  s’exprime : pour que cet accueil signifie quelque chose, il lui faut inévitablement un invité…  C’est ainsi que la coupe et son contenu expriment chacun à sa façon, l’un des visages de l’initiation par laquelle le réveil arrive.  Conjointement, ils ne sont, alors, plus qu’une seule réalité : celles des contraires amenés inexorablement à fusionner…

Il ne peut y avoir donc de Féminin Sacré sans sa contrepartie masculine qui, alors, va jouer le rôle d’argument unique, dans un discours souvent bien simple, d’un certain côté de ‘la nouvelle conscience’…

A chaque fois qu’un être parvient à la complétude, il se réalise : ce sont les noces alchimiques de la lune et du soleil.  Cet être goûte par conséquent la Vie pour l’offrir à son tour.

Il faut continuer encore et encore à parler du Féminin Sacré ; en effet, son émergence est significative de notre état de mutation, elle est en vérité, le franchissement intérieur d’un seuil majeur qu’il est urgent de découvrir.

Faut-il donc parler d’un Masculin Sacré  ?  Selon toute probabilité, je dirai que OUI sans la moindre hésitation ! Il ne faut surtout pas craindre de le manifester !  J’ajouterai qu’il est important que les hommes n’aient pas honte des constructions de leur coeur, d’autant plus que les femmes ne les craignent pas…

Cela pourra aisément se faire, pour qu’enfin nous puissions concentrer notre regard sur le fléau lumineux de la balance, justement au moment où ses deux plateaux vont arriver à s’équilibrer…
La Volonté divine est la polarité masculine du Divin. Elle est de nature
électrique, active. Elle est le Yang dont le Yin est l’Amour-Force. Je
l’assimile au "Père" de la Trinité chrétienne et au Purusha du Sâmkhya.
C’est le Masculin sacré, cette impulsion créatrice qui se détermine par
l’action, de nature masculine également. Au niveau de l’intellect
humain, elle peut être vue comme une intention, une volonté ou une
motivation de tendre vers un certain but. Ce principe est jaillissant et
pénétrant, à la manière d’une flèche qui fend l’air en direction de sa
cible. Ce n’est d’ailleurs pas sans raison si je parle également de ce
principe en termes de Conscience-flèche. Le Masculin sacré fixe le but
et passe à l’action en vue de l’atteindre. Par sa force "pénétrante", il
ensemence le Féminin sacré qui à son tour va œuvrer pour faire fleurir
une réalité qui jusque là n’était présente en elle qu’à l’état de pure
potentialité. Le Masculin sacré est le Plan divin, ce que je nomme
également l’Ordre naturel des choses, ou Dharma. Ce plan regroupe
l’ensemble des intentions et des actions qui oriente de façon "juste"
cette Force de création magnétique qu’est l’Amour du Féminin sacré afin
qu’il puisse les amener en manifestation.

La source d’inspiration qui lui donne l’impulsion de créer est cette même Force d’Amour. C’est
la raison pour laquelle j’affirme que le Masculin sacré émane du Féminin
sacré. En effet, sans la Force d’Amour qui inspire, qui soutient et qui
nourrit, l’intention et l’action ne peuvent être conformes au Plan
Divin. Lorsque le principe masculin ne peut s’appuyer sur le Féminin
sacré pour y puiser sa source d’inspiration, il se pervertit. La volonté
va alors s’orienter dans le sens de la domination, du contrôle, de la
manipulation, du pouvoir, de la répression et du refoulement, brimant
d’autant plus le Féminin sacré et renforçant par conséquent la nature
inversée de ce dernier, soit l’ombre[21]. Le "féminin perverti" va, en
retour, être le terreau d’intentions non-conformes au plan Divin. Sur le
plan de l’individualité, cela se manifeste par la volonté et l’emprise
de la nature inférieure. L’action que cette volonté inférieure va
déterminer ne sera donc pas "juste", mais comprise dans la dualité du
"bien" ou du "mal", et destinée à compenser les manques d’Amour de
l’enfant blessé. Sur cette voie de la dualité, les actions sont toujours
motivées par un intéressement personnel et approfondissent le sentiment
de séparation.

Si la volonté n’est pas celle du Masculin sacré,
alors elle ne peut être que celle du "masculin perverti". Prenons un
exemple pour différencier Volonté supérieure et volonté inférieure :
lorsqu’une personne éprouve une sensation de faim, elle va
automatiquement avoir envie de manger. Il y a une intention qui doit se
déterminer par une action qui est de chercher de la nourriture et de la
consommer. Si la volonté de manger provient de l’Âme et que le but est
d’apporter l’énergie dont le corps physique a besoin pour fonctionner,
alors c’est la volonté supérieure qui détermine cette action, qui est
"juste" dans cas de figure. Cette volonté va déclencher l’impulsion
magnétique d’attraction de l’Égo, fournissant l’énergie émotionnelle
nécessaire pour tendre vers le but. La volonté orientée conformément au
Plan divin sert ainsi les intérêts de l’Âme-Lumière. Cette même
intention provenant de la nature inférieure se manifestera sous la forme
d’un trouble du comportement alimentaire. Dans ce deuxième cas, la
volonté proviendrait d’un manque de l’enfant blessé, manque transféré
sur le corps et ressenti comme un vide que la nourriture est censée
combler. La volonté provient alors d’une mémoire, autrement dit du karma
résiduel que porte l’individu. L’impulsion d’attraction de l’Égo
apporte l’énergie du passage à l’action dans ce cas-là également, mais
elle sert les intérêts de la nature inférieure. Que la volonté soit
supérieure ou inférieure, dans les deux cas de figure une action est
accomplie.

Dans le symbolisme, le Masculin sacré est souvent
représenté par la flèche, la lance, le phallus (le lingam de Shiva par
exemple), mais aussi par le triangle équilatérale avec pointe
dirigée vers le haut.



C’est exactement ce qui s’est passé durant l’Âge dit du Kali Yuga (mots signifiant "Âge noir" en
sanskrit). Durant cet Âge, qui aurait duré environ six mille ans et qui
se serait terminé à la fin du vingtième siècle, l’Ombre a régné en
maître. Sa nature étant l’anti-amour, le Féminin sacré a été totalement
réprimé et étouffé durant l’intégralité de ce cycle cosmique. Ce n’est
que par ce moyen là que l’Ombre a pu assurer sa suprématie sur le Créé.
Ne pouvant plus s’appuyer sur le Féminin sacré, le Masculin sacré s’est
lui-même perverti, avec les conséquences que l’on connaît.


Notons que la pyramide est le symbole de la Hiérarchie divine présidant à
l’ordre, à l’unité et à la cohésion parfaite entre les différents règnes
de la nature. Elle est le symbole du Masculin sacré dans ses aspects
structurant, ordonnateur et directif. Comme bien d’autres symboles, la
pyramide fut pervertie durant le Kali Yuga et était devenue le symbole
d’une hiérarchie ayant servi les seuls intérêts des personnes qui se
trouvaient à son sommet. L’élite aux commandes manifestait une telle
avidité pour la domination et le pouvoir sans partage qu’elle n’avait
aucun scrupule à asservir et à exploiter toutes les formes de conscience
placées à un rang inférieur à elle, et à les détruire si elles
représentaient une quelconque menace à leur hégémonie (j’en parle
volontairement au passé car son temps est révolu, même si ses derniers
membres déploient une force colossale pour s’y maintenir
désespérément...). Avec le retour du Christ en chacun, la pyramide
redevient le symbole de la hiérarchie sacrée, celle qui place les
représentants des règnes de la nature sur un pied d’absolue égalité, non
pas en rapport aux responsabilités qui sont les leurs dans cette
hiérarchie, mais au regard de la Lumière qui les anime. Les
représentants du sommet de la Hiérarchie sacrée savent maintenir l’ordre
évolutif et dispenser la sagesse pour aider les Âmes incarnées dans les différents règnes à vivre dans la joie et la paix.